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Le Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)


Le Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), prévu par l'article R. 125-11 du Code de l'environnement, est réalisé par le maire.
Il informe les habitants de la commune des risques majeurs, naturels ou technologiques existants, ainsi que des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mises en œuvre face à ces risques sur la commune.

A Saint-Paul-La-Coste, il est le fruit d’un long et minutieux travail mené autour des risques et de leur prévention à partir du Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) établi en 2013 par la Préfecture, complété par une analyse des faits enregistrés sur et autour du territoire de notre commune au cours des huit dernières années. Dans une seconde étape, sa prise en compte permettra à notre municipalité d’élaborer le Plan Communal de Sauvegarde (P.C.S.) qui sera transmis aux Services de l’Etat.

Ce travail constitue ainsi un enjeu de taille, alors que des événements comme ceux qui se sont déroulés au cours des derniers mois dans diverses régions d’Europe, reposent une nouvelle fois la question de l’absence de culture du risque dans une commune, de la mémoire perdue des catastrophes passées et de leurs conséquences dramatiques lorsqu’une nouvelle calamité survient.

Il est consultable en mairie et sur Internet.


Consultez le DICRIM de Saint-Paul-la-Coste en ligne


Addendum du 5 octobre 2021

Les événement climatiques des 25/26 septembre et des 2/3 octobre ont montré une fois de plus la fragilité des réseaux essentiels qui irriguent notre commune.
L'aléa "Rupture des réseaux" ne figurait pas dans le DDRM du Département dans la version 2013 qui nous a servi de référentiel. Il ne figure toujours pas dans sa toute nouvelle version, en ligne depuis quelques jours.
Nous l'avons par contre clairement identifié dans l'édition 2021 du DICRIM de la municipalité (pages 111 à 117).
Cette municipalité ne peut -et n'a pas autorité pour- aller au-delà de cette mission de prévision et d'information.
Comme nous l'avons indiqué dans le DICRIM, l'action de maintien de ces réseaux en condition opérationnelle est du ressort des opérateurs, qui doivent, en fonction de l'article L732-1 du Code de la sécurité intérieure, "pallier les conséquences les plus graves des défaillances, de la neutralisation ou de la destruction des installations".

Il ne faut pas être naïf.
Les événements de ce type seront de plus en plus nombreux et de plus en plus intenses. Les dommages seront de plus en plus sévères et les opérateurs, que le souci de rentabilité financière conduit à limiter les ressources disposées en réserve pour intervenir en cas de crise, auront de plus en plus de difficultés pour rétablir un fonctionnement normal de service dans des brefs délais.
Chacun doit donc se responsabiliser -le secours ne viendra pas du ciel- et prendre les mesures nécessaires pour limiter les effets de ces ruptures.

Qu'est-ce que cela signifie en pratique ?
Sans aller jusqu'à un survivalisme extrême, Il faut constituer un "kit de survie" avec au minimum deux lampes (la seconde servant à s'éclairer lorsqu'on change les piles sur la première), un minimum d'outillage et de produits d'hygiène, une trousse de secours, des bouteilles d'eau, une réserve d'allumettes, de piles et de bougies, une petite radio à piles, du pétrole désaromatisé pour les lampes à huile que l'on a eu raison de conserver, une réserve de bois sec pour faire une bonne flambée dans la cheminée qu'on a pris soin de faire ramoner, quelques produits alimentaires qui n'exigent pas un équipement de cuisine sophistiqué.
Vouloir conserver beaucoup de produits surgelés implique de prévoir un groupe pour alimenter les congélateurs.
Vouloir conserver un accès vers les réseaux numériques implique une liaison satellite et une alimentation de secours.