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Histoire (10/11) : L'ère industrielle (2/2)


L’exploitation du charbon (« terre noire ») est mentionnée à Montaud près d’Alès en 1230 dans un acte de l’abbaye de Cendras. Exploité de manière sporadique jusqu’à la fin du XVIIIème, l’extraction du charbon devient alors industrielle lorsque Pierre-François de Tubeuf obtient la concession d’exploitation de l’ensemble du bassin minier et fait creuser le premier puit à Rochebelle (Alès) en 1776. En 1828 est constituée la Compagnie des Mines, Forges et Fonderies d’Alès, en 1836 la Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des Chemins de Fer du Gard.

La production de charbon s’envole avec la construction, à l’initiative de Paulin Talabot, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, du chemin de fer de la Grand’Combe à Beaucaire (1837-40). En 1913, le bassin d’Alès occupe 12 000 ouvriers et la production atteint 2 millions de tonnes.

Après la guerre, les charbonnages sont nationalisés. Les activités minières amorcent, à partir des années soixante, un déclin qui aboutira à leur fermeture, affectant toute l’économie du bassin d’Alès.

Sur la vallée du Galeizon, les concessions d’Olimpie et de Malataverne sont instituées en 1825 et 1830. Le charbon qui en était extrait a surtout servi à la production de chaux. Les mines d’Olimpies et du Rieusset seront exploitées jusqu’au début du XXème siècle.

A partir des années 20, la croissance du bassin d’Alès et la construction d’une cité-jardin, autour de l’Abbaye par les Houillères, entraînent l’augmentation de la population de Cendras. Entre 1960-70, apogée des Houillères, la croissance de la population de Cendras finira par compenser l’effet de l’exode rural sur la vallée.

Surpeuplées, les communes du haut de la vallée comme Saint-Paul-la-Coste connaissent alors, à partir de 1850 (voir le graphique de la page démographie no 3), un exode rural important dû à la crise des économies agricoles, aggravée pas les maladies qui touchent le ver à soie, le châtaignier et la vigne, et à l’attraction qu’engendre le développement de l’extraction charbonnière et de l’industrie. Leur population décroîtra de manière constante jusque dans les années 1980.

La fermeture des mines, à partir des années 70, marque une nouvelle phase de dépeuplement, qui frappe durement Cendras.

Depuis les années 80 les communes du haut de la vallée attirent de nouveaux habitants grâce à la qualité de leur cadre de vie.